Une organisation non gouvernementale a recommandé, à travers une étude axée sur l’analyse de l’efficacité du système de recouvrement des impôts, droits et taxes applicables au secteur minier, la digitalisation du système fiscal, lors d'une conférence de presse tenue vendredi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

Dans cette étude, le chargé de la transparence au sein de l’ONG Afrewatch, Jacques Kabulo, a recommandé à l'Etat congolais d'envisager plusieurs choses, notamment la digitalisation du système fiscal, le suivie du paiement des entreprises soulignant que dans un système déclaratif, l’assujetti doit à l'Etat ce qu'il a à payer avant d’indiquer que s'il n'y a pas un bon suivi, l’assujetti peut faire des fausses déclarations. 

Il a également indiqué que c’est depuis la promulgation du code minier de 2002 révisé, qu' il y a eu l'accroissement de la production qui n'a pas permis à ce que l'Etat congolais puisse collecter et maximiser les recettes à travers l'exploitation minière.

Il a ainsi rappelé que les mines avaient toujours soutenu le budget national à près de 50% à travers la Générale des carrières des mines (GECAMINES).

Par ailleurs, il a ajouté que depuis la troisième République, la participation des mines au développement a toujours été faible et que la modernisation de la perception des taxes et impôts peut booster le développement de la RDC.

Adela Manema