Après une recherche menée par  l'organisation  Actions des Recherches pour la Paix, le Développement et la Promotion  paysanne (ARPDP) dans les territoires de Kalehe, Kabare et Uvira, dans la province du Sud-Kivu (Est de la République Démocratique du Congo), il a été constaté que chaque territoire dispose d'un groupe armée créé suite aux difficultés sécuritaires rencontrées, mais aussi la présence des stéréotypes identitaires dans toutes les communautés et d'une manière particulière dans les 3 territoires cités, ainsi que dans la région de Grand lac.

Dunia Bwenge, secrétaire exécutif de cette organisation, a renseigné lors d'une rencontre de restitution qui a porté sur la dynamique des conflits, la coexistence et la résilience de communauté dans l'Est de la RDC, que l'objectif de ces recherches a été de contribuer à la résolution des conflits en cours, dans diverses zones du Sud-Kivu, envie de promouvoir une paix durable, la cohésion sociale et l'interaction intercommunautaire.

« Les résultats de l'enquête nous ont montrés qu'il y a problème et la question principale de notre recherche  porte sur le pourquoi de la persistance des conflits à l'Est de la République Démocratique du Congo», a-t-il souligné.

Selon les résultats, a-t-il poursuivi, ces conflits sont liés par plusieurs réseaux, notamment les stéréotypes identitaires, la manipulation politicienne et la gouvernance, mais aussi la présence des groupes armées.

Cependant, il ajouté, qu'après ces recherches, il a été trouvé que chaque communauté a reconnu, être possesseur d'un groupe armée pour une protection de sa communauté.

Selon un expert dans la résolution des conflits, il revient dès au gouvernement et à d’autres acteurs sociaux de mettre en place tout un processus pour lutter contre ce système.

Il a proposé notamment l’éducation à la prévention des conflits; l’élaboration d’une culture de la tolérance et de la négociation pour gérer des conflits, l’établissement des concertations multilatérales pour préserver la paix et de 

favoriser le rapprochement entre militaires et civils ainsi que de mener des négociations préventives.

Adela Manema Esther 

Financetimes.cd