Des manifestations ont éclaté lundi dans la ville de Bukavu, en province du Sud-Kivu, est de la République démocratique du Congo (RDC).
Tôt le matin, des jeunes ainsi que des ressortissants du territoire de Walungu en collaboration avec les chauffeurs et certaines structures de la société civile ont posé plusieurs barricades sur la route nationale numéro 2 au niveau du Lycée Wima, à Ciriri dans la ville de Bukavu et à Mugogo jusqu'à Kashanja, dans le territoire de Walungu.
Ces acteurs ont plaidé pour pour la réhabilitation de la route nationale numéro 2, qui parcourent un total de 1404,2 km reliant le centre à l’est du pays. Elle traverse les villes et les territoires de Mbuji-Mayi, Kabinda, Lubao dans le Kasai, Mwenga, Kabare, Bukavu, Kalehe au Sud-Kivu, Goma, Rutshuru, Lubero, Butembo et Beni dans le Nord-Kivu.
Sur l’axe Bukavu-Mwenga au Sud-Kivu, long de 180 kilomètres, cette route est dans un état de délabrement avancé et impacte négativement sur la vie de la population du territoire de Mwenga et de la ville de Kamituga, selon la société civile locale.
Plusieurs appels ont été lancés au gouvernement pour la réhabilitation de cette route nationale afin de soulager la misère de la population de cette partie de la province du Sud-Kivu surtout que la période des pluies approche.
Sur les réseaux sociaux, des images et des vidéos qui circulent sur l’état de cette route laissent à désireux. Outre des trous, des collines de boue de plus d’un mètre surplombent la route empêchant les véhicules de circuler librement. Sur d’autres images, on y trouvent des véhicules transportant des marchandises qui ont coupé le moteur.
Le président des jeunes leaders et ressortissants du territoire de Walungu vivant dans la ville de Bukavu a expliqué que ce problème d'impraticabilité de la route nationale numéro 2 impacte également la vie des étudiants de plusieurs universités de la ville voulant l’emprunter pour atteindre leurs établissements.
D’après cet acteur, il s’agit d’un énième plaidoyer qui se fait pour la réhabilitation de la dite route, il a par ailleurs regretté les cas de casses, de dégâts voire des accidents ainsi que les pertes en vies humaines et la perturbation de la situation socioéconomique qui en découlent à chaque fois.
Adela Manema financetimes.cd
