Par Eidge Man, Finance Time.cd

Alors que le gouvernement de la RDC vient d'annoncer l'application des nouvelles mesures pour lutter contre la propagation de la deuxième vague du corona virus notamment le couvre feu et le port obligatoire des masques dès ce vendredi 18 décembre, la loi de la nature pourra prouver le contraire à Kinshasa.

Un constat dans la soirée de ce mercredi, lors d'une pluie qui s'est abattue sur la capitale congolaise où tous les gestes de mesure barrière ont été impossibles d'être appliqués.

Adieu les mesures barrières car lors des intempéries, chacun se précipite pour rentrer chez lui malgré les difficultés de transport, lançant au diable le cache-nez, [ezo kanga pema] car il étouffe, ont indiqué certains kinois sous la pluie. 

Le macadam étant inondé, les gens se font transporter au dos pour traverser la chaussée  avec une distanciation de 0 mètre, payant la somme d'une course de plus de 7km.

Alors que sous d'autres cieux, après la pluie c'est le beau temps, dans la ville province de Kinshasa, la situation est paradoxale. Dans certains quartiers, la population crie de joies parce que la pluie fait oublier à la quasi inexistance de l'eau dans les robinets. [La dame pluie vient essuyer les larmes de plusieurs ménages à Kinshasa].

Par contre, d'autres ménages sont confrontés à des inondations dans leurs parcelles ou dans leurs maisons. Faites un tour dans la commune de Kalamu ou à Kingabwa dans la commune de Limete, pour découvrir Kinshasa 60 ans après son indépendance.

Ceci est une occasion pour signaler des constructions anarchiques mettant la vie des citoyens en danger et la pollution de l'environnement où les déchets plastiques logent dans la rivière Kalamu, qui conflue avec la rivière Yolo avant de se jeter dans le fleuve Congo.