Les petroliers de la Zone sud de la République Démocratique du Congo (RDC) ont poursuivi depuis lundi 10 aout, avec leur mouvement de grève, afin de voir le rabais du prix de carburant sur le marché.

Cette situation impacte négativement le plan socioeconomique de la population de cette ville minière.

Ces petroliers revendiquent la reforme de la structure du prix dans le secteur pétrolier au meme titre que les multinautionaux opérant dans ce secteur en RDC.
 
Déjà ce même lundi, les élèves ont repris le chemin de l’école, avec un nouveau tarif sur le transport en commun.

La chaine de télévision Malaika, emettant à partir de Lubumbashi, qui a interviewé les élèves, indique que plusieurs d'entre eux ont déclaré que cette tendance haussière du prix de transport vient compliquer leurs conditions de vie.  

Selon le même médias, d'autre élèves ont avoué que cela rend la tâche difficile, et de leur côté et du côté des parents, avant d'appeler les autorités  compétentes à trouver une solution  palliative à cette situation.
 
Il est important de signaler qu'au cinquième jour d’arrêt d’activités dans les stations services, le prix de transport chez les chauffeurs de taxi  (taximans) est passé de 1.000 FC à 1.500 FC par course. 

Pour les chauffeurs, ils appellent à leur client à accepter cette variation  du prix de transport, la justifiant ainsi, par la dépendance de l'engin automobile au prix du carburant. 
 
Par ailleurs, concernant le même dossier, une délégation des pétroliers oeuvrant dans le Haut-Katanga, a fait le deplacement pour Kinshasa, la capitale congolaise, pour des pourparlers avec le Prémier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, en vue de trouver un terrain d’attente avec le gouvernement, note-t-on.

 Benie M, financetimes.cd