L'Ouganda se prépare à devenir le prochain acteur majeur du secteur énergétique en Afrique grâce aux réserves pétrolières qui borde l’ouest de la RDC.

L’Ouganda va devoir commencer à extraire du pétrole en 2025, après deux décennies de « prospection, d’investissement et de construction ».

L'ouest de l'Ouganda, qui borde la RDC et abrite la plupart des réserves connues du pays, dispose de 6,5 milliards de barils de réserves de pétrole, dont au moins 1,4 milliard sont estimés économiquement récupérables.

L’Ouganda est actuellement un importateur net d’or liquide, principalement via le Kenya, et Kampala a jeté les bases de son avenir en tant qu’exportateur net.

Le Kenya et l'Ouganda, engagés dans des guerres commerciales sans fin, ont discuté des détails d'une extension d'un pipeline d'Eldoret à Kampala, ainsi que de quelques questions préliminaires concernant la décision de l'Ouganda d'importer lui-même du pétrole.

L'Ouganda prévoit de transporter son pétrole vers d'autres marchés grâce à l'oléoduc de pétrole brut d'Afrique de l'Est ( EACOP ), long de 1 443 km, qui traverse la Tanzanie.

« Le développement en amont de notre pays est bien avancé », a déclaré récemment Ruth Nankabirwa Ssentamu, ministre ougandaise de l'Énergie et du Développement minier. « L'Ouganda est désormais en mesure d'offrir aux investisseurs la prévisibilité dont ils ont besoin en surface. »

Roy R.