Les Ministres des Finances, du Budget, et des Ressources hydrauliques de la République démocratique du Congo sont à la quête de 500 millions USD, auprès de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) pour propulser la digitalisation de la collecte de ses recettes.

Cette volonté a été manifestée  vendredi passé, en pleine réunion des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, sous la houlette de la Vice-Présidente de la Banque mondiale.

Selon le ministre congolais des Finances, Doudou Fwamba Likunde, l’ambition de ces réformes dépasse la simple collecte digitale. 

Il s’agit de financer des infrastructures vitales, routières en priorité afin de fluidifier les échanges et de renforcer l’économie.

Cette initiative va permettre à la RDC de diversifier son économie pour réduire la pauvreté, tout en consolidant l'éducation, la santé, et l'énergie, a-t-on appris.

La Banque mondiale a salué les progrès de la RDC en matière technique, tout en insistant sur l’importance d’un cadrage macroéconomique solide.

Parmi les priorités évoquées, cette institution a rappelé l’urgence pour la RDC de sortir de la liste grise du GAFI, un objectif qui mobilise déjà des représentants congolais en négociations avec des entités comme le Département du Trésor américain.

Ce projet de digitalisation à 500 millions de dollars vise aussi à améliorer l’accès aux services dans les zones rurales, une interconnexion numérique qui doit optimiser la collecte de recettes dans tout le pays.

En renforçant l’administration fiscale via le numérique, la RDC espère maximiser ses recettes pour financer des projets structurants et bâtir une économie résiliente.

AGNES