La banque mondiale a mené des études sur le risque d'inondation dans le monde dont les résultats démontrent qu'environ 1,47 milliard de personnes sont directement exposées à des inondations supérieures à 0,15 mètre, soit 19% de la population du monde.
Selon le document de ces études exploité par la rédaction de FinanceTimes.cd, '' pour plus de la moitié d’entre elles, la hauteur des risque peut atteindre des niveaux les plus élevés et potentiellement mortels, surtout pour les enfants et les personnes vivant avec handicap ''.
Le même document met un accent particulier sur le cas des ménages des pays pauvres en scrutant les conséquences.
“Après une inondation, ce sont les ménages les plus pauvres qui en ressentent les conséquence les plus graves à long terme, faute d’économies et d’accès aux dispositifs de soutien '', précise ce document.
Après avoir tenu compte du facteur pauvreté, les études de la Banque mondiale parviennent à identifier que les zones où les moyens de substance et le niveau de vie seraient le plus durablement affectés, est Afrique subsaharienne.
Par ailleurs, sur les estimations faites de 171 millions de personnes exposées aux inondations dans cette région, pas moins de 71 millions sont en situation extrêmement pauvre, c’est à dire qu’elles vivent avec moins de 1,90 dollars par jour.
De la pauvreté et des risques d'inondations des Pays.
Il est montré par les experts de la Banque mondiale que le niveau de revenu indique de manière relativement fiable la capacité des individus à atténuer l’impact d’une inondation, à y faire face et à s’en remettre.
Le cas des Pays-Bas, où la population vit en grande partie dans des zones exposées, mais les investissement consentis par ce pays montrent la protection à grande échelle dans les infrastructures qui permettent d’attenuer les risques.
De même, les populations au Japon et Canada qui sont rapidement pris en charge par des systèmes publics de soutien urgent.
L'évolution des risques et la nécessité d'agir dans l'urgence
Plusieurs éléments déscrient que l’urbanisation côtière intensifie les risques d’inondation. Parce que les zones sûres sont déjà occupées.
Ainsi, les établissements humains s’étendent plus vers les zones à haut risque precise la Banque mondiale avant de souligner que, comme les réseaux d’évacuation des eaux, par exèmple, ont du mal à suivre le rythme de l’urbanisation, les risques se concentrent et s’enracinent.
Dans les années à venir, l’affaiblissement des terres, l’urbanisation rapide des littoraux et les changements climatiques pouraient exacerber les risques d’inondation, conclut ce document.
Isaac B.Finance Times.cd