Le projet de loi de finances rectificative pour l'exercice 2024, est chiffré à 44.410 milliards FC, soit environ 15,8 milliards de dollars américains.
Cette annonce a été faite à l'issue de la première réunion extraordinaire du Conseil des ministres, présidée lundi passé par le Président Félix Tshisekedi.
Au cours de cette réunion, le ministre d'État, ministre du Budget, Aimé Boji, a présenté deux projets de loi au Conseil des ministres notamment le projet de loi de finances rectificative pour l'exercice 2024 et le projet de loi de finances pour l'exercice 2025.
Selon le ministre du Budget, le projet de loi de finances rectificative pour 2024 tient compte de plusieurs événements majeurs qui ont affecté l'équilibre budgétaire initial.
Il s'agit notamment de nouvelles priorités introduites dans le Programme d'Actions du Gouvernement, ainsi que des pressions sur le cadre macroéconomique suite à des chocs externes et internes, notamment les conflits géopolitiques et la situation sécuritaire dans l'Est du pays.
Le projet de loi de finances rectificative bénéficie également de l'issue favorable des renégociations du contrat sino-congolais, initiées par le Président de la République, a-t-il révélé.
Ces renégociations ont permis d'engranger des ressources budgétaires additionnelles, réallouées aux projets d'investissement dans les infrastructures.
De plus, des appuis budgétaires importants sont attendus de la Banque Mondiale et de l'Agence Française de Développement, moyennant la mise en œuvre d'une série de réformes, a-t-il fait savoir en outre.
En conséquence, les recettes et les dépenses du Pouvoir central ont été revues à la hausse et arrêtées en équilibre à 44.410 milliards FC, contre 40.986 milliards FC dans la loi de finances initiale, soit une augmentation de 8,4%.
Cette rectification budgétaire intervient quelques jours avant l'ouverture de la session parlementaire de septembre, consacrée à l'examen et à l'adoption du budget par les deux chambres du Parlement.
Le gouvernement congolais entend utiliser ces ressources budgétaires supplémentaires pour améliorer significativement les conditions sociales des Congolais et financer le développement des infrastructures à travers le pays.
Selon la même source, la revisitation des contrats miniers avec la Sicomines contribue également de manière considérable à ces objectifs.
Le ministre d'État, ministre du budget, a également présenté un texte portant sur le Cadre Budgétaire à Moyen Terme (CBMT) 2025-2027, qui définit la trajectoire pluriannuelle des finances publiques.
Agnès