Le Ministre des Finances, Sele Yalaghuli, a présenté succinctement, le jeudi 1er octobre 2020, la situation macro-économique du pays devant un parterre d’investisseurs, membres de l’organisation YPO. Pour apaiser le moral des chefs d’entreprises, le Ministre des Finances a donné toutes les garanties sur la batterie de mesures déployées par le Gouvernement pour consolider la stabilité du cadre macro-économique.
YPO, une organisation dont le chiffre d’affaires est évalué à 9 milliards USD, est une communauté de leaders qui rassemble des chefs d’entreprise dont l’objectif commun est de participer au développement de la RDC dans lequel ils ont choisi d’entreprendre. L’aile de YPO/Kinshasa est composée de 17 membres congolais et expatriés qui ont adopté la RDC comme seconde patrie et qui œuvrent dans différents secteurs, essentiellement la santé, les nouvelles technologies et bien d’autres.
De l’avis du Ministre des Finances, le Gouvernement s’est engagé à maintenir le cap en dépit du contexte difficile que traverse le pays actuellement. Les injections du FMI en termes aussi bien d’appuis budgétaires que de soutien à la balance de paiement, le Pacte de stabilité signé entre le Gouvernement et la BCC, les efforts d’assainissement de la gouvernance économique ont, entre autres, permis au Gouvernement de contrôler le déficit budgétaire.
Dans son exposé, l’argentier national a souligné que l’exécution du budget 2020 a été fortement impacté par des facteurs exogènes, dont la Covid-19, la contraction de l’activité économique mondiale, la baisse des flux commerciaux et la baisse des cours des matières premières. La gouvernance économique et le climat des affaires, la qualité de la dépense publique, la fraude et coulage des recettes ainsi que les tensions politiques récurrentes ont été les facteurs endogènes qui ont aggravé cette crise.
Dans cette phase post-Covid, le Ministre des Finances a fait comprendre que l’économie congolaise doit se montrer compétitive après la pandémie du covid-19. Aussi, a-t-il réitéré la détermination du Gouvernement à soutenir les réformes structurelles en engageant d’abord un dialogue bilatéral avec les différents secteurs, tout en travaillant simultanément à l’amélioration du climat des affaires par la lutte contre la corruption et la stabilité des lois ainsi que la refonte du système fiscale.
B.M