Au moins 300 cas de mpox ont été enregistrés depuis début juin à Goma, dans le Nord-Kivu, après les 4.000 cas signalés dans le Sud-Kivu, dans l’Est de la Republique démocratique du Congo. 

Avec les déplacements massifs des populations fuyant les combats de la guerre imposée par le Rwanda et ses supplétifs M23 et leur entassement dans de camps de réfugiés, les chances de propagation de cette épidémie deviennent trop élevées. 

Sur les 4.000 cas enregistrés dans le Sud-Kivu, la division provinciale de la santé a fait savoir que la majorité de victimes sont des enfants de 0 à 5 ans.

«Nous avons plus de quatre mille cas en province et nous avons 34 zones de santé dans la province, déjà 29 sont touchés», a fait savoir, sur une chaîne locale, le point focal Mpox dans le Sud-Kivu.

Au moins, 29 décès sont déjà enregistrés dans cette province, et beaucoup sont plus malades, surtout les enfants de moins de cinq, a-t-on appris en outre. 

Une expertise extérieure a été lancée par les professionnels de soins afin de limiter et de couper la chaîne de transmission.

Le respect de la distanciation avec les personnes malades, des règles d'hygiène et lorsqu'il y a un signe suspect du virus qui se présente, la population est appelée à aller directement à l'hôpital. 

Adela Manema, financetimes.cd