La République démocratique du Congo (RDC) a battu un record très faible, soit 0,001% d’exportations des produits au port sec de Kasumbalesa, poste frontalier avec la Zambie.

Les statistiques établies au cours d’une réunion jeudi par les services de l'ordre opérationnel aux frontières de Kasumbalesa dans la province du Haut-Katanga, ont conclu que le volume d’exportation des produits agricoles, agro-industriels et artisanaux par ce port sec reste «très faible».

Ces statistiques restent très faible, pourtant la province a d'énormes potentialités en matière agricole. Elle produit notamment l'huile de palme, le haricot, le maïs, le riz, l'arachide, le soja. 

Mais les producteurs font face à d'énormes difficultés liées au manque d'informations, de financement, d'accompagnement et de matériels adéquats. 

Pour remédier à cette situation, les membres de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) qui ont pris part à cette réunion ont sollicité l'accompagnement de l'ANAPEX pour aider  les producteurs à relancer l'agriculture. 

Ils ont également souhaité que cette agence plaide auprès du gouvernement pour que les engins d'agriculture, les semences et autres machines de transformation des produits soient réellement exonérés à la frontière afin de faciliter aux opérateurs agricoles à pouvoir évoluer dans leurs activités.

Cette séance de travail des délégués de l’Agence nationale de promotion des exportations (ANAPEX) a connu plusieurs autres membres des services de l'ordre opérationnel aux frontières de Kasumbalesa au sud-est de la RDC à savoir ; la Direction générale des douanes et accises (DGDA), l'Office congolais de contrôle (OCC), la Direction générale de migration (DGM) et le service de la Quarantaine.

Math